Diverses informations concordantes font état d'attaques systématiques contre des villages ou des zones d'installation, prenant parfois la forme de bombardements ou de mitraillage à partir d'hélicoptères de combat ou d'avions (Antonov ou MIG).

Les pressions se font par harcèlement, menaces anonymes (y compris sur les proches), mitraillage du domicile ou des studios (pendant le séjour de l'expert indépendant, des rafales ont été tirées, le 28 octobre 2003, en direction de Radio Caraïbes), agressions physiques (au Cap-Haïtien, Radio Maxima et Radio Hispaniola ont dû suspendre leurs programmes d'information).

Ce mouvement s'est déjà rendu coupable des actes terroristes en violant les dispositions de la Convention pour la répression d'actes illicites dirigés contre la sécurité de l'aviation civile, conclue à Montréal le 23 septembre 1971 par le mitraillage d'un avion de la compagnie Sabena dans sa phase d'atterrissage sur l'aéroport international de Bujumbura et la Convention pour la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d'une protection internationale, y compris les agents diplomatiques, adoptée le 14 décembre 1973 par l'assassinat du Nonce apostolique, Mgr Courtney.